« Le Bâtard de Kosigan, T.02 : Le Fou prend le Roi » est un roman de Fabien Cerutti.
Synopsis :
1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.
Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.
Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.
Avis :
Un second tome que j’ai beaucoup aimé.
J’avoue que j’avais hâte de retrouver Pierre de Kosigan et ses homologues du XIXe siècle après la fin en couilles de la fin du premier tome.
Alors le récit se divise en deux parties, le Moyen-âge et le XIXe. C’est la seconde partie qui m’a le plus happé. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les protagonistes dans leur recherche. Je n’en dirais pas trop pour ne pas risquer de « divulgâcher » (ha ha ha). Mais la tension autour de cette partie de la narration est double : on veut savoir ce qui se passe, mais on veut aussi comprendre les liens avec le passé.
Concernant le passé, j’ai eu du mal à entrer dedans. Bien que j’aie été bien contente de retrouver les personnages, j’avoue que j’ai trouvé le début de l’histoire un peu classique dans son déroulement. Heureusement, l’intrigue prend de l’ampleur au fur et à mesure. Et une fois qu’on est dedans… ben on est dedans.
Les complots sont bien fichus et l’univers permet d’offrir des rebondissements et des ouvertures pour la suite.
L’auteur connait aussi très bien son Histoire, ce qui rend l’ensemble encore plus intéressant avec une réécriture tout à fait passionnante.
Les personnages sont toujours aussi bien. Je suis contente de voir que Dun prend de l’ampleur avec sa gouaille. Les autres sont aussi très attachants. Mine de rien, on s’attache vite aux mercenaires de Pierre de Kosigan. Mais la vie de mercenaire est rude et on a parfois un petit cœur blessé.
J’ai aussi beaucoup aimé Adelys de Quiéret. J’ai espoir de la recroiser. Je pense qu’elle va devenir une grande dame, hé hé hé.
Ceci dit, l’ensemble manque encore un peu de personnages féminins.
Bon, j’avoue que j’ai légèrement trainé pour faire cette chronique (bouh). Du coup, je n’ai pas l’impression de mettre bien en avant les qualités de cet ouvrage, malgré quelques petits défauts.
C’est vraiment une série que j’apprécie, sombre, très documenté, avec un monde riche (un peu trop peut-être).
Si vous ne connaissez pas encore, les premiers tomes sont en poches.
Bientôt, le tome 3 en chronique !