« Rois du monde : Chasse royale, deuxième branche II : Les grands arrières » est un roman de Jean-Philippe Jaworski.
Synopsis :
Après avoir défié toute l’armée rebelle pour couvrir la retraite du haut roi, j’ai fini par me rendre. Qu’est-ce qu’un captif, sinon un demi-mort ? Dans les deux camps, on le méprise pour sa faiblesse. Même si on ne le massacre pas de suite, on lui ôte l’essentiel de sa vie. Moi, on me retire mon mauvais cheval, on me soustrait mes dernières armes, on m’arrache mes bijoux, on m’entraîne vers la rivière avec rudesse.
Je patauge bientôt sur la rive boueuse. On crie autour de moi, j’ai l’impression que personne ne sait vraiment ce qu’il faut faire. Je crains de plus en plus que n’arrive l’ordre de me noyer. La mort par l’eau, après tout, est une sentence que peuvent prononcer les rois comme les druides. Qui va décider de mon sort ? Articnos, roi des Éduens, que j’ai été à deux doigts de tuer ? Sa sour, la mystérieuse Prittuse, haute reine déchue de Celtique ? Ou bien ce sorcier redoutable que jadis on appelait le gutuater et qui vient d’usurper le sacerdoce du grand druide ?
Avis :
Toujours un plaisir immense !
Installée devant ma page blanche, je suis en train de me demander ce que je vais bien pouvoir vous dire. J’avoue que j’ai juste envie de vous dire : lisez. Y a pas à tortiller du cul.
Déjà, c’est juste merveilleusement bien écrit ! Pas étonnant que Jaworski soit l’un des meilleurs auteurs de l’Imaginaire. Ça met un gros coup de fouet ! Et cela change (agréablement) de mes lectures plus légères.
Alors que la première partie de la branche était aussi « virile » dirons-nous, cette seconde partie change du tout au tout, car nous plongeons dans le monde féminin auprès de la haute reine Prittuse et de sa magie. Et là, mes chonchons, c’est juste délicieux ! J’aimerai vous faire toute une métaphore sur le filage et le tissage, mais je manque de talent pour cela ! Ce que l’auteur réussit à faire, car tout ce tome n’est qu’un ensemble de fils qui donne une très belle trame à l’ensemble. On plonge aussi dans le merveilleux où la magie se glisse entre les lignes.
Il faut lire ! Je sèche à en dire plus. J’en perds mes mots ! Moi, tout ce que je peux dire, c’est que j’ai encore pris un énorme plaisir à suivre la suite des aventures de Bellovèse qui semble abonné aux situations les plus improbables et surprenantes, situations dont il se sort toujours aussi de manières surprenantes… ou pas.
Donc, je le répète LISEZ !