« Le Bâtard de Kosigan, T.03 : Le Marteau des sorcières » est un roman de Fabien Cerutti.
Synopsis :
1340, sur les traces de son passé, le Bâtard de Kosigan entame un périple au sein de l’Empire Germanique accompagné de ses fidèles mercenaires. Les mystères s’épaississent et sa quête prend un nouveau tournant, mêlant habilement complots politiques, religieux et magiques. Les tensions sont vives et il devra naviguer avec prudence dans des eaux où l’Inquisition rôde.À quelques siècles d’intervalle, Kergaël de Kosigan se sent surveillé. Une mystérieuse société secrète le mène sur un sentier tortueux, mais la vérité mérite bien quelques sacrifices.Joutes verbales, combats subtils ou brutaux, investigations dans les méandres d’une cour et d’une ville inconnue, séduction et manipulations ; on retrouve la fougue et le panache de la maison des Kosigan.Fabien Cerutti est agrégé d’histoire et enseigne en région parisienne. Il passe une partie de sa jeunesse en Guyane et en Afrique et se passionne très tôt pour les cultures de l’imaginaire et les médias interactifs, dont le jeu de rôle et le jeu vidéo.Avec sa série Le Bâtard de Kosigan, il réussit une fantasy historique où tout fonctionne : le ton, les intrigues, les personnages, l’érudition.
Avis :
Un tome 3 un peu à la suite du second.
Déjà, je m’excuse, la chronique va être courte. Ca m’apprendra à ne pas donner mon avis sur un livre juste après la lecture lol. Surtout que ce tome nous laisse sur notre faim ! J’espère que la suite va vite arriver !
Comme dans le tome précédent, l’histoire se compose de deux récits. L’un au Moyen-âge avec notre bâtard préféré, l’autre au XIXe siècle avec son décédant. Ce qui a été drôle dans l’affaire, c’est que dans le tome précédent la partie médiévale m’avait moins emballé que celle récente ; ici c’est l’inverse. J’ai pris plus de plaisir à suivre Kosigan et ses pérégrinations dans ce nid de vipères que de connaitre les mésaventures de Kergaël. En effet, je trouve que ce qui se met en place avec le bâtard est plus intriguant, car très tendu, car il est en terrain ennemi et se frotte à très gros ! Surtout à la vue de sa situation après la fin du tome 2 (il est à peine accusé de régicide après tout).
Quoi qu’il en soit, le livre reste très bon et on le lit avec plaisir. La plume de l’auteur est toujours très riche et, je me répète de chronique en chronique, connait son sujet.
J’attends le dénouement de cette affaire avec impatience. Parce que l’une des grosses questions du récit reste en suspend : le lien entre Kosigan et son univers peuplé d’être fabuleux et celui de son descendait où aucun être légende ne foule le sol.