« Altynaï, nouvelles de l’Altaï » est un recueil de nouvelles d’Ilya Kotcherguine.
Synopsis :
La neige, En Altaï, une réserve naturelle, des sentiers de montagne escapés, le visage impassible, des femmes sibériennes, des Altaïens nonchalants, des chevaux farouches, l’odeur du mouton sous la yourte… et un garde forestier moscovite en exil adepte de Castaneda. Ilya Kotcherguine est né en 1970 à Moscou où il vit toujours. Après des études secondaires, des emplois précaires, des chantiers de restauration de monastères, des études de chimie appliquée, il se met à l’apprentissage du chinois, ce qui lui permettra d’être engagé par un homme d’affaires de Chine qui fera rapidement faillite. Après d’autres déboires et une douloureuse séparation, Ilya Kotcherguine part en Sibérie où il devient garde forestier dans le parc naturel de l’Altaï. C’est là qu’il commence à écrire. Revenu à Moscou en 1999, il entre à l’Institut de littérature Maxime-Gorki. En France, il est publié d’abord par Actes Sud en 2005. Les deux nouvelles publiées par Borealia en 2016, Altynaï (publiée en 2000) et Dire au revoir (publiée en 2006), ont toutes deux pour cadre la République d’Altaï, en Russie. L’auteur, moscovite, a bien connu cette République où il a travaillé comme garde-forestier durant quatre ans. Plongé dans la vie quotidienne de la réserve naturelle d’Altaï, il a été métamorphosé par cette expérience qui lui a permis de découvrir la culture altaïenne.
Avis :
Je tiens à remercier les Éditions Boréalia pour ce SP.
Deux nouvelles dont je ne sais pas trop quoi penser.
J’ai passé un bon moment avec ces deux textes qui se déroulent dans des réserves au cœur de l’Altaï, perdu et isolé. La plume de l’auteur est très intimiste. On a l’impression d’accompagner les protagonistes tout le long de leur voyage, de leur vie quotidienne. L’auteur – qui a été garde forestier – nous livre des récits à la limite de l’autobiographie dans un univers à mille lieues de la ville, avec ses codes et son mode de vie.
J’avoue une petite affection pour la seconde nouvelle, qui m’a rappelé les « expéditions » que j’ai pu faire en Guyane Française : les trajets longs, « seuls », les chemins compliqués, la rusticité des habitations… quelque chose qui peut sembler exotique, mais qui est rude. Surtout qu’on suit une « grand-mère » (pas si vieille que ça) et qu’elle évoque sa petite fille. Et j’avais l’impression que cette « grand-mère » parlait de moi, enfant, dans la forêt amazonienne.
Je peine à en dire plus. C’est loin de ce que j’ai l’habitude de lire. Mais j’ai bien senti qu’il y avait des choses qui m’échappaient, des subtilités que je n’ai pas saisies (ou des choses moins subtiles, mais comme je manque parfois de subtilité).
Je pense que les amateurs des récits de « voyages », de vie dans les grands espaces et de question sur la vie dans la Nature devraient apprécier ces deux courts textes qui se lisent tout seuls.
À découvrir.