« La Mort parle tout bas. Jeanne de Langallec à la cour de François 1er » est un roman de Brigitte Coppin.
Synopsis :
A la cour du roi François 1er, un terrible poison fait des ravages. Les victimes, qui tombent les unes après les autres, portent toutes la marque du tueur : une étrange tache noire sur le cou. La jeune châtelaine Jeanne de Langallec, de retour du Brésil lointain et inconnu, est la seule à comprendre quel est ce poison qui tue sans bruit et sans douleur. Mais qui est le meurtrier ? Un homme habile et redoutable caché sous de multiples masques. Entre elle et lui, entre l’envie de vivre et le désir de mort, un véritable duel s’engage. Plus Jeanne s’approche du but, plus le danger s’alourdit. C’est au cours d’un somptueux bal à la cour de Blois que tombent à la fois le masque et la dernière flèche enduite de poison noir.
Avis :
Merci à Babelio pour ce Masse Critique.
Un roman historique pour la jeunesse bien sympathique.
J’ai su un peu trop tard que ce livre était une suite. Mais rassurez-vous, cela ne pose aucun souci à la lecture. Mais je dis cela avec un œil d’adulte. J’avoue que je ne sais pas comment un plus jeune pourrait percevoir la chute. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais été perdu à cause de ça, car l’auteure a toujours pris la peine de replacer les événements.
Des gens meurent à la cour de François 1er.
Bien que l’intrigue en elle-même ne soit pas des plus révolutionnaires, elle est plutôt bien menée même si je regrette que nous, lecteurs, nous découvrions le tueur avant les personnages.
Nous suivons donc Jeanne de Langallec à la cour à Blois après son retour du Brésil (aventure narrée dans le premier tome). J’avoue que j’ai adoré cette héroïne qui tout en sachant être à sa place dans son monde fait preuve d’audace et sait enfreindre les lois quand il le faut. Fragile, mais audacieuse, elle n’hésite pas à s’aventurer sur les chemins qui lui semblent bons. Elle ne manque pas de courage ! D’ailleurs, les personnages féminins sont très bien, même si elles font attention à la toilette et prennent plaisir à être belles. On peut avoir du courage et de l’assurance et aimer être bien apprêtée.
On sent chez ces demoiselles la patte de l’auteure qui n’a pas sombré dans une dichotomie du genre : la nana doit être balèze, mais aussi bien sensible. Ici, on ne ressent pas cette séparation. Donc une belle réussite.
L’écriture est simple et fluide, mais efficace. Je pense qu’elle convient très bien à son public.
Jeunes filles, cours, danses, etc. on en vient au point que je n’aime guère dans les romans en général : la romance. Parce oui, ici, il y en a une.
Et elle est assez bien foutue. Elle ne bouffe pas la narration. Jeanne ne passe pas son temps à se morfondre pour rien : avoir des nouvelles à cette époque, ce n’est pas toujours facile. Bref, la chose est bien faite et ne m’a pas gêné plus que cela. Et puis tout est bien qui finit bien.
Un très bon point pour les annexes à la fin du livre. J’aime beaucoup ce genre de chose qui permet de replacer certaines choses dans leur contexte.
Un roman très sympathique qui m’a fait passer un bon moment.