« Voyage Extraoridinaire au Crotoy » est une BD de Tristan Robert.
Synopsis :
« J’espère que vous nous conduirez bientôt dans les profondeurs des mers et que vous ferez voyager vos personnages dans ces appareils de plongeurs que votre science et votre imagination peuvent se permettre de perfectionner. »
Lettre de George Sand à Jules Verne en 1865.
Il n’en fallut pas plus pour mettre en marche l’incroyable créativité de Jules Verne qui trouva dans le village du Crotoy une source inépuisable d’inspiration.
Avis :
Merci aux éditions Lucca pour leur confiance et de m’avoir envoyé ce Service Presse.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je suis une grande fan de 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne, et ce depuis fort fort longtemps, peut-être avant d’être née (quelques privilégiés sachent pourquoi) !
J’ai donc été très heureuse de recevoir cette BD qui nous permet de découvrir de manière tendre la façon dont Jules Verne a imaginé l’un de ces romans les plus célèbres, Vingt Mille Lieues sous les mers.
Et comme le dit si bien l’accroche, serait-ce par une femme que l’idée est venue à Jules Verne ? Oui ! Merci George Sand ! Une histoire que je ne connaissais pas, mais que je suis bien contente d’avoir découverte.
La BD nous retrace certaines étapes, certains jalons, qui ont inspiré l’auteur. Et cette histoire se déroule dans la petite ville côtière du Crotoy. Dans cette ambiance maritime, les rencontres de Verne, en particulier avec un marin, lui donnent petit à petit les idées qui vont mener à la création du roman. Tout le récit est ponctué d’anecdote, que ce soit des sorties au bord de mer avec son neveu, des histoires de malheureux qui loupent leur plongée, la découverte des animaux marins, les échanges de Jules avec son aîné Paul.
On voit aussi comment Jules Verne est aussi « empêché » dans son écriture parce qu’il a un autre projet à gérer, dont un de… géographie (beurk… Team Histoire ici !)
Le dessin tendre de l’auteur nous offre toute la douceur de cette histoire. Du coup, la lecture se fait tranquillement. Pour peu, avec toutes ses teintes bleues, on se croirait sur le bord de mer.
Un défaut peut-être. Les illustrations demeurent un peu « simple » (j’insiste sur les guillemets, car en dessin/illustration, rien n’est jamais simple) et je me suis demandé si un public plus jeune, le public type en (bais de) somme, ne risque pas d’avoir du mal à accrocher à l’ensemble du fait de la simplicité des dessins.
Quoi qu’il en soit, pour moi, ce fut une lecture très plaisante, très légère qui m’a aussi permis de découvrir quelques étapes et sources d’inspiration pour mon roman préféré.
(et pardon pour la blague sur la baie de somme, là où se trouve Crotoy).