« Les magies de l’Archipel T.01 : Arcadia » est un roman jeunesse d’Estelle Faye.
Synopsis :
Nour, la petite sœur de Kassem, est touchée par une malédiction : des écailles commencent à pousser sur sa peau et elle se transforme petit à petit en créature marine. Rejetée par sa famille, elle est condamnée à vivre sur l’île des maudits. Mais Kassem refuse d’abandonner sa petite sœur et l’aide à s’échapper.
Les voilà tous deux embarqués dans un fabuleux voyage, accompagné d’Elissa la navigatrice. Ils sont à la recherche d’Arcadia, la légendaire bibliothèque qui rassemblent tous les livres récupérés au fond de l’océan. Au milieu de ces secrets perdus depuis la nuit des temps, Kassem espère trouver un moyen de sauver Nour !
Avis :
Faut-il absolument venir en aide à celui qui est en train de changer ?
C’est la question que je me suis posée à la lecture du premier tome de cette série. Kassem, notre jeune héros, voit sa sœur Nour se transformer. Sa petite sœur ressent l’appel de l’océan et lentement, elle se couvre d’écailles.
Kassem, plus garçon d’intérieur qu’aventurier, va donc se lancer à la recherche d’une solution pour permettre à sa petite sœur de redevenir « normal ». Mais dans toutes ses aventures, jamais ce dernier ne semble s’interroger sur le désir (ou non) de changement de Nour ? Simple métaphore de l’adolescence ou de quelque chose de plus profond, j’ai beaucoup aimé ce livre.
L’univers est riche, divers et les personnages sont à l’image de son univers. Estelle Faye sait très bien jouer avec les rôles et les genres, avec des personnages masculins pas communs, loin des idéaux virils, et des personnages féminins actifs et d’une grande intelligence.
Le roman est aussi un homme aux livres et aux bibliothèques, ces lieux de savoir où se trouvent, peut-être, les solutions.
J’ai beaucoup aimé les illustrations qui ponctuent le roman.
Bon, je ne suis pas le public type. Donc oui, l’intrigue et tout ça tout ça est un peu « simple ». Mais « simple » ne veut pas dire mauvais. Bien au contraire. Je trouve même que les discours sont plus « cash », sans détour. Et franchement, parfois, c’est tout ce dont j’ai besoin.
Pas de doute, je lirais la suite.