« Le Singe, l’Idiot et Autres Gens » est un recueuil de nouvelle de W. C. Morrow.
Synopsis :
William Chambers Morrow s’est rendu célèbre en 1897 grâce à la publication de ce recueil de nouvelles. Il enchanta Apollinaire et Alfred Jarry, qui n’hésiteront pas à en faire un héritier de l’œuvre d’Edgar Allan Poe.
Sont ici recueillies quatorze histoires où l’on meurt beaucoup, et rarement dans son lit. Morrow est un maître du conte cruel, usiné à froid, sans recherche d’effet, et d’autant plus impressionnant. L’humour n’est pas loin, mais comme invisible, et du noir le plus noir.
Dire qu’on en sort un peu secoué est un euphémisme, pourtant on serait prêt à en redemander.
Avis :
Un recueil atypique.
J’aime les nouvelles. Du coup, j’étais curieuse de découvrir ce recueil de cet auteur plus ou moins dans la même veine que Poe. Et j’adore les nouvelles fantastiques et de merveilleux scientifiques de Poe.
Ici, nous avons affaire à quelque chose de très différent. Si certains textes relèvent du fantastique, les autres ne le sont pas tellement. Les chutes restent très réelles d’une manière, mais tellement inattendues, voire improbables, qu’au final, on est surpris, comme dans « L’honneur pour enjeu ».
J’avoue que j’ai du mal à parler de ce recueil. Je l’ai trouvé assez plaisant à lire, avec des textes surprenants, mais j’ai quand même eu, parfois, l’impression que certaines choses étaient datées. Du coup, si la nouvelle avait bien fonctionné en son temps (dixit la préface), j’ai trouvé qu’elle tombait un peu à l’eau actuellement. Heureusement, pas de requin à la fin.
À découvrir !