« Les nuages de Magellan » est un roman d’Estelle Faye.
Synopsis :
27ème siècle. L’Humanité s’est étendue à toute la Voie Lactée. La nouvelle frontière, ce sont désormais les Nuages de Magellan, mais les Compagnies ont fini par renoncer à tout projet de colonisation, préférant les affaires aux rêves d’exploration spatiale. Deux siècles auparavant, l’humanité a pourtant maîtrisé l’énergie sombre, une ressource quasi illimitée, mettant ainsi fin aux guerres pour les énergies fossiles. Ont suivi plusieurs siècles de liberté, d’exploration, d’avancées… Puis, insidieusement, de nouveaux jeux de pouvoir et d’influence se sont mis en place, conduisant à la multiplication des hors-la-loi. Depuis, un mythe court la galaxie : des pirates auraient créé sur Carabe, une planète perdue, une république idéale, hors d’atteinte du pouvoir des Compagnies. Dans l’un des derniers postes frontières avant les Nuages, Dan, une jeune serveuse idéaliste, chante du blues dans un bar pseudo texan tout en rêvant d’aventures stellaires. Elle est fascinée par Mary, une cliente taciturne dont on dit qu’elle serait peut-être une ex-pirate…
Les Nuages de Magellan n’ont pas dit leur dernier mot !
Avis :
Un roman qui m’a laissée assez indifférente.
Mon Dieu, un roman d’Estelle Faye qui ne m’a fait ni chaud ni froid. Quelle catastrophe ! Moi qui avais aimé tous ces romans, même s’il n’avait pas été ma tasse de thé. Dur.
Et en plus, je suis un peu à la peine pour dire ce qui ne m’a pas convaincu. Est-ce parce que ce mois d’avril a été éprouvant (pour raisons perso) et que je ne suis juste pas parvenue à rentrer dedans ? Est-ce parce que c’est de la SF ? Un roman jeunesse ?
J’avoue qu’il y a certains points que j’ai un peu vus venir.
Les deux héroïnes ne m’ont pas particulièrement convaincu. Pourtant, toutes deux ont de belles personnalités avec leurs petites particularités bien à elles.
J’ai aussi trouvé le voyage initiatique de Dan un peu trop simple, voire même un peu trop cliché, même si vers la fin du roman sa vie prend une tournure intéressante.
Il y a quelques années (ou l’année passée ?), aux Imaginales, Estelle Faye avait fait remarquer que l’on a tendance à « limiter » (volontairement ou involontairement) les possibilités des personnages féminins. Ce qu’un homme pouvait faire, une femme ne pouvait pas le faire. Et je crois que l’autrice, forte de ce constat, a sauté la barrière. En effet, j’ai trouvé que dans ce roman très féminin par ses protagonistes, les héroïnes se donnent des libertés que l’on ne retrouve pas souvent.
Bien que l’ouvrage soit jeunesse, l’autrice ne se prive pas d’aborder des sujets comme la sexualité ou la liberté. Mais sans jamais rentrer dans de grands discours moralisateurs. Les choses sont. Point.
J’avoue que je peine à en dire plus sur ce roman qui m’a laissée assez froide. Tristitude.