« La stratégie des as » est un roman de Damien Snyers.
Synopsis :
Pour commencer, je suis à remercier les Éditions ActuSF pour ce SP.
Un livre qui m’a laissée assez indifférente, mais qui n’est pas mauvais pour autant.
Je crois que je n’ai juste pas accroché.
L’histoire en elle-même est sympa, un petit braquage dans une villa de riche pour sauver sa peau, le héros et sa bande monte un plan. La base est sympa, mais j’ai trouvé que l’ensemble manque de challenge, d’obstacle et de difficulté. Je trouve que tout se passe « trop bien » pour vraiment vibrer. C’est peut-être lié au rythme du récit que j’ai trouvé assez plat. Les scènes d’actions (comme dans la bibliothèque) manquent de punch. Il faut dire qu’avec une narration à la 1re personne, la chose n’est pas aisée. Je trouve que cela se ressent.
J’avoue que j’ai trouvé agréable que les titres de chapitres soient tous des titres faisant référence à d’autres œuvres.
Des personnages qui sont aussi sympathiques, mais à qui il manque de la petite étincelle qui les rendraient vraiment très attachants ! Pourtant, l’auteur s’y essaie et on pourra saluer son effort pour proposer des personnages diversifiés ! Un elfe à la moralité douteuse, un troll, une demi-elfe (ou demi-humaine, comme vous préférez), une cambrioleuse retors. En ce qui concerne les héros, je trouve qu’il y a aussi une faiblesse : hormis Jimmy, ses trois acolytes manquent de rôle important au sein même de l’intrigue. On en vient à se demander leurs implications dans l’affaire. Par exemple, notre ami troll, (le personnage que j’ai préféré), sert surtout à la fin, fin que j’ai un peu vu venir le concernant.
L’univers est agréable. Le petit (gros) côté polonais développé par l’auteur change des nouvelles NY, Paris, Londres, etc. que l’on retrouve dans les récits steampunk. Cela apporte une certaine note de fraicheur (la machine magique à climat va-t-elle encore se détraquer ?). Mais là encore, surement à cause de la narration à la 1re personne, j’ai trouvé l’ensemble un peu superficiel et je suis restée sur ma faim. J’aurais bien aimé que l’aspect polonais soit plus poussé, comme dans les bières ou les alcools, que le côté culinaire, la musique, etc.
En fait, le roman est ponctué de petites choses sympas, mais j’ai trouvé que l’ensemble restait un peu trop superficiel. C’est dommage, car le livre se lit très bien, c’est fluide. Parfois, c’est drôle.
Un premier roman de l’auteur pas mauvais, mais qui m’a laissée assez indifférente au final.