« La grande guerre contre les os » est une nouvelle de Thomas Geha.
Synopsis :
-12000 avant JC. Un vaisseau Alien s’écrase sur Terre. Quelques cycles plus tard, un chef de clan, Ock, est pris dans une terrible histoire de squelettes qui reviennent à la vie, capables de transformer les vivants à leur tour en monceaux d’os qui bougent. Evidemment, Ock n’est pas décidé à se laisser faire, et va partir en quête de renforts, histoire de remporter la grande guerre contre les os !
Avis :
Une nouvelle sympathique…
Même si mon petit cœur d’archéologue a parfois un peu saigné. Déformation professionnelle. On va donc commencer par ce petit point qui fâche. Alors, je rappelle que, contrairement à la légende populaire, les « solutréens » ne faisaient pas monter les chevaux en haut de la roche éponyme pour les faire basculer dans le vide. C’est une vision très romantique d’un des découverts du site dans un… roman. Rien de bien grave vous me direz.
Bon. Passé ce détail (oui, je suis un peu chieuse), la nouvelle est assez sympa. Bon, ok, y a le côté très viriliste du personnage de Ock – et de l’ensemble des mâles —, mais cet aspect correspond à une vision de l’homme préhistorique qu’on peut peu retrouver dans les récits d’un certain Rosny Aîné. D’ailleurs, l’auteur ne se prive pas d’un bel hommage à cet autre auteur.
J’ai surtout trouvé que cette nouvelle très couillue est un peu à l’image de son écrivain : un petit mélange de SF et de Fantasy. J’ai bien aimé ce mélange qui fonctionne assez bien pour donner un récit de série B. Ca fonctionne super bien et j’ai donc passé un moment de lecture détente très agréable.
J’adore le titre qui sonne comme un bon nanar, celui qui regarde le soir pour se faire plaisir.
L’auteur a fait un autre récit de ce genre (prochaine chronique à venir).
Bref, une nouvelle qui m’a plu malgré mon côté archéologue aigrit.
À découvrir !