« Le dernier cheval sauvage : dans les pas du Przewalski » est un livre photo de Françoise Perriot et Pierre Schwartz.
Présentation :
Pierre Schwartz et Françoise Perriot se sont rendus dans le Massif central, en Lozère, sur le causse Méjean, vaste plateau calcaire dont l’altitude varie de 800 à 1 240 mètres d’altitude. Ils y ont séjourné plusieurs semaines, à des saisons différentes, pour photographier le cheval de Przewalski au gré de ses envies et de ses vagabondages et s’imprégner de la magie de ce lieu unique, refuge de nombreuses espèces rares et inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2011. Ce petit cheval, découvert en Mongolie en 1879, s’est éteint à l’état sauvage dans les années soixante. Survivant dans les zoos, il a fait l’objet d’un programme de sauvegarde dans les années quatre- vingt-dix, qui a permis sa réintroduction progressive dans son berceau d’origine. Une histoire passionnante que nous content les deux auteurs. Préface de Gonzague Saint Bris.
Avis :
Je tiens à remercier Babelio et le Masse Critique pour ce livre.
Un beau-livre qui ne m’a pas particulièrement emballé.
J’étais très curieuse de découvrir cet ouvrage sur le « cheval préhistorique ». Hélas, je ne peux pas dire que j’ai adoré malgré plusieurs bonnes choses.
Ma première déception vient des photographies. Je ne sais pas si cela vient du papier utilisé, que je les trouve assez ternes. Après, je n’ai pas particulièrement enchanté par les photos en elles-mêmes. Certaines donnent des impressions de flou (probablement dû à un très fort zoom ?), d’autres des cadrages un peu étranges. Elles donnent l’impression d’avoir été pris sur le vif – ce qui pourrait être un bon point –, mais je ne les ai pas trouvées particulièrement intéressantes, à l’exception de deux ou trois. Ce ne sont pas de « vilaines » photographies, mais j’avoue que j’ai vu des amateurs prendre de bien meilleurs clichés (après est-ce la faute du papier comme dit plus haut ?)
Les différents textes sont plus prenants sans pour autant transporter le/la lecteur·trice. Peut-être un manque de poésie dans la plume ? (et c’est moi qui dis ça !) Ou peut-être un peu trop de grandiloquence ? Je ne sais pas trop, mais la forme n’est pas terrible. Au contraire du contenu heureusement.
Cependant, j’y ai appris beaucoup de choses et ce je pense que c’est la force de ce livre. Par exemple, on appelle ce cheval Przewalski en référence à l’Européen qui l’a « découvert ». Mais en Mongolie, il avait déjà un nom : Takh (Takhi au pluriel). Que c’est l’un des derniers équidés à ne pas avoir été domestiqué – il y a d’ailleurs un chapitre sur les chevaux sauvages très intéressants – parce qu’il vit très mal la captivité et ne peut pas être monté !
Un avis donc très mitigé sur ce livre. Des photos qui manquent de puissances et des chapitres intéressants malgré une forme parfois peu appréciable à lire.
À réserver, peut-être, aux amateurs de chevaux ou de beaux ouvrages…