« La Planète des Singes : Les Origines » ( Rise of the Planet of the Apes en VO) est un film de Rupert Wyatt, avec James Franco, Andy Serkis, Frieda Pinto.
Synopsis :
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Avis :
Un film sympathique.
J’étais curieuse de découvrir cette nouvelle (ou pas) prequel de la planète des singes (il faudra que je lise le livre un jour d’ailleurs).
Je n’avais pas de grandes attentes et je n’ai donc pas été déçu. Au contraire, l’ensemble est sympathique.
Soyons honnête, le scénario n’est pas des plus originaux. Nous retrouvons tous les éléments dignes des films de savants fous : une créature, les bonnes intentions de base, la persécution de la créature. Bref, le tout à un côté Frankenstein.
Ceci dit, l’ensemble marche bien. C’est crédible. Les éléments de l’histoire sont bien agencés. De plus, il y a une intrigue secondaire – s’il on peut dire – qui ne prend pas trop de place dans le film, mais qui laisse voir le drame à venir. C’est peut-être un peu exagéré, mais il y a un petit côté « Armée des douze singes » : on se focalise sur quelques choses en pendant que le « drame » est là, alors que le vrai drame se joue en arrière-fond.
Les personnages sont attachants et bien construits, même si tout reste dans une certaine simplicité. Mais une simplicité qui marche.
Un petit bémol sur les effets spéciaux. Le film n’est pas vieux, mais on voit beaucoup que César et d’autres singes sont en 3D. Et c’est dommage, car ça nous fait sortir de l’histoire… J’ai envie de dire que hélas c’est le lot commun à toutes les productions qui usent trop des effets spéciaux numériques.
S’il devait avoir un reproche, c’est la capacité de César à parler. En effet, si les singes ne parlent pas, ce n’est pas une question d’intelligence, mais un problème morphologique.
J’ai passé un bon moment devant le premier volume de cette trilogie des singes. Tout reste assez simple, mais ça fonctionne. Et c’est toujours mieux qu’un truc complexe et alambiqué qui ne marche pas (Nonnnn, je ne pense pas du tout à Prométhéus !)