« Géographie de Sherlock Holmes » est un livre essai-beau livre de Xavier Mauméjean et André-François Ruaud.
Présentation :
Sherlock Holmes est une des plus grandes figures de la culture populaire et son seul nom est synonyme de mystère policier, de brouillard londonien et de crimes énigmatiques. De sa résidence de Baker Street à la gare de Paddington, des landes de Dartmoor aux montagnes suisses, de l’East End à Hyde Park, par les clubs et par les rues… Sherlock Holmes et son époque, retrouvés et commentés dans tous leurs lieux. Une géographie du grand détective, en photos rares, gravures, plans et documents inédits.
Avis :
Un livre très sympathique.
Sans être une Holmésienne, on peut dire que j’aime bien Sherlock (et un certain Moriarty vous l’aurez compris). Je remercie donc mes camarades pour ce charmant présent.
Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce livre. C’est une sorte de dictionnaire qui présente de nombreux lieux – plus ou moins emblématique – que l’on peut découvrir au fil des lectures du célèbre détective. L’ouvrage se lit très bien.
Chaque entrée possède une importante iconographie. D’ailleurs, je trouve que c’est une grande qualité de cet ouvrage : gravures, photos récentes et anciennes. La présence de ces nombreuses images donne de la chaleur à l’ensemble. Il faut bien reconnaitre que les ouvrages « à entrée » ne sont par forcément les livres les plus « passionnants » à lire en temps normal.
Quand on connait un peu les auteurs, on sait très bien qu’il n’y aura pas de problème de contenus. Chaque entrée nous fait donc découvrir un lieu – très très souvent londonien — : un monument, une rue, une chute d’eau…, sans oublier de citer la nouvelle (ou le roman) où apparait l’endroit. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que les auteurs ne sont pas forcément juste limités au monde holmésien. En effet, ils font souvent à d’autres héros évoluant dans le même environnement, comme Hercule Poirot ou encore Blake et Mortimer.
S’il devait y avoir un défaut dans ce livre, je dirais qu’il manque un plan de Londres. Tous les lieux ne sont pas dans la capitale anglaise, mais ils en constituent l’écrasante majorité. Bien que j’en reviens (enfin, il y a déjà plus de 15 jours), je ne saurai pas forcément situer les lieux les uns par rapport aux autres, car je ne maitrise pas assez la géographie de Londres (contrairement aux deux auteurs qui doivent la connaitre comme leur poche !). Mais bon, cette absence n’est pas non plus grave et ne gêne pas la lecture.
Un ouvrage que j’ai donc trouvé fort sympathique. Et qui m’a donné envie de retourner à Londres pour me rendre au lieu cité… sans oublier un petit voyage en Suisse…