« Le royaume de l’été » est un roman de James A. Hetley.
Synopsis :
Maureen Pierce a un boulot minable, vit aux crochets de sa soeur Jo et est psychologiquement très instable. Sa vie bascule le soir où un inconnu qui semblait vouloir l’agresser est tué sauvagement par un guerrier surgi de nulle part. Une porte sur un monde magique vient de s’ouvrir : le Royaume de l’été, tout droit sorti des légendes celtiques. Dans ce pays où il fait toujours beau vivent les Anciens, descendants de Merlin et d’Arthur Pendragon. Maureen est l’une des leurs, elle détient le Pouvoir : elle devient donc une compagne de choix pour les hommes du Royaume, et une rivale à détruire pour les femmes…
Avis :
Un roman que je n’ai même pas fini.
Bon Dieu que c’était chiant. Même quand un récit n’est pas passionnant, j’essaie d’aller au bout. Mais là, à 100 pages de la fin, je me suis rappelé que ma PAL est pleine et que perdre mon temps avec ce livre ne servait à rien.
Ce roman n’est pourtant pas dénué de qualité.
J’ai aimé l’écriture très « franc parlé », parfois un peu vulgaire. Je trouve que cela permet de donner de la force aux personnages principaux, surtout à Maureen et Jo.
Ces personnages féminins sont très bien même si certaines choses ne m’ont pas plus (l’opposition entre les deux sœurs est un peu trop classique à mon gout). D’ailleurs, il y a pas mal de personnages féminins dans ce roman. Et d’une certaine manière « méchantes » ou « gentilles », il n’y en a pas une pour rattraper l’autre. Idem pour les hommes. Je pense que tous les butter (hommes et femmes) serait une forme de salut public. Pas de manichéisme chez eux et j’ai aimé ça. Peu importe le personnage, il est complexe et fonctionne avec son propre système de valeur (que nous, lecteurs, ont appréciera ou pas).
On sent aussi l’évolution de Maureen dans sa relation au monde et aux hommes ; comment elle perd peu à peu pied face à Dougal ? D’ailleurs, je pense que l’écriture est très bonne à ce niveau-là. Comme les choses sont dites de manières directes (les sous-entendus, ne connais pas : elle a été violée, l’auteur le dit cash).
Une remarque un peu mauvaise foi : les noms des personnages. Si sont tous très classiques et c’est assez pénible. Mais comme je l’ai dit, c’est une remarque mauvaise fois, car les noms sont appropriés à leur environnement (Irlande, Angleterre et USA) et est en lien avec son auteur. Je pense que la saturation de ce type de nom dans des romans français écrit par des Français touche aussi les récits qui eux ont une justification digne de ce nom ! Bref…
Il y a aussi de très bonnes idées sur la manière d’utiliser la mythologie celtique et les croyances. La magie est abordée de manière particulière, assez violente d’ailleurs, mais que je trouvais intéressant.
Hélas, le récit est chiant… c’est long… long… long… Le livre fait presque 500 pages et ça traine… Au début, ce n’est pas gênant, car cela permet la mise en place des personnages et de l’univers (enfin des univers). Mais au bout d’un moment, quand les choses commencent à devenir intéressante et où j’espérais plus de dynamisme, c’est toujours aussi lent… et long… Je pouvais accepter que la partie dans « notre monde » soit assez molle, mais une fois dans le royaume de l’été, ça m’a barbé ! Même le combat avec le dragon est chiant !
Je ne pourrais donc pas vous dire comment se conclut cette affaire. Je sais jusqu’il y a une suite et que le synopsis permet vaguement de savoir ce qui a pu se passer pour nos deux héroïnes Maureen et Jo.
Voilà donc pour ce livre qui n’est pas dénué de qualité, mais qui m’a profondément ennuyé.