« Le Maître des Ombres » est un roman de Roger Zelany.
Synopsis :
La Terre avait cessé de tourner. Sa face lumineuse était soumise à la Science, tandis que la Magie gouvernait le royaume de la Nuit. Et Jack le Voleur, le Maître des Ombres, cheminait en silence pour tirer vengeance de ses ennemis.
Il avait rompu le Pacte et trahi le Seigneur du Haut Donjon. Décapité à Iglès, il était revenu vivant des Fosses aux Immondices de Glyve. Il avait avalé la pierre carnivore et bu le sang du vampire. Il allait édifier son immense pouvoir sur la ruine du Siegneur des Chauves-Souris et de ses affidés: Smage aux Oreilles d’Ane et le Colonel Qui Ne Meurt Jamais, le Borshin et Quazer, le vainqueur des jeux d’Enfer. Mais Jack devait tout d’abord retrouver Kolwynia, la Clé Qui Etait Perdue…
Avis :
Un livre qui commençait bien.
J’avoue que j’étais très contente de lire mon premier Zelany. Et le début de la lecture m’a beaucoup plus. En effet, le style est assez direct, sans trop de fioriture ou de longueur descriptive.
Le personnage principal Le maitre des ombres me plaisait bien, voleur un peu cynique et un peu moqueur. Et puis voilà, il meurt. Non, je ne spoile pas, c’est dit dans la quatrième de couv’ et il meurt dans les premières pages avant de revenir à la vie.
Je ne savais pas trop où allait le récit, mais peu importe : le style me plaisait bien.
Mais voilà, au fur et à mesure de la lecture, je n’ai pas réussi à accrocher aux malheurs du Maitre des ombres. Impossible pour moi d’apprécier ce personnage, que ce soit en l’aimant ou en le détestant.
Les personnages féminins ne sont vraiment pas remarquables…et sont presque inexistants.
J’ai trouvé l’intrigue un peu fade, car assez classique avec une histoire de vengeance.
Puis si le style m’avait bien emballé au début, au fur et à mesure, cela m’a gêné : en effet, j’aurai voulu en savoir plus sur ce monde qui est assez intéressant.
Car oui, j’ai trouvé l’univers de ce livre assez sympa : une planète qui ne tourne pas sur elle-même. Une partie reste constamment dans la Nuit et ses habitants possèdent des pouvoirs magiques ; une partie toujours en plein jour où la technologie domine (monde assez proche du notre d’ailleurs). Ces deux univers ne se côtoient pas, les uns craignant les autres.
Puis il y a le bouclier qui évite que l’une des parties gèle, que l’autre brûle.
Une petite déception pour cette lecture.
J’espère pouvoir lire autre chose de cet auteur pour essayer de comprendre pourquoi il est une référence.