« Les Pardaillan T.03 : La Fausta » et « Les Pardaillan T.04 : Fausta vaincu » sont deux tomes de la série des Pardaillan de Michel Zevaco.
Synopsis T.03 :
1588. Henri III qui a succédé à Charles IX est en fuite. Le chevalier de Pardaillan est de retour à Paris… où l’attendent ses ennemis, dont le puissant duc de Guise, auxquels il faut ajouter maintenant la princesse Fausta Borgia. Superbe créature implacable qu’aucun crime n’arrête si cela peut servir ses ambitions grandioses, Fausta, malheureusement pour le chevalier, s’est éprise de lui au premier regard…
Passions, drames, histoire haute en couleur, Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d’épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable.
Synopsis T.04 :
« Pardaillan, tu vas mourir… Non parce que tu t’es dressé devant ma puissance… Tu vas mourir parce que je t’aime ! »
La fantastique procession de la Sainte-Ligue est arrivée à Chartres où s’est réfugié Henri III. C’est dans cette ville que le moine Jacques Clément, armé par Fausta, doit assassiner le roi de France pour permettre au duc de Guise de monter sur le trôné. Mais le moine ne frappe pas. Tout était si bien réglé qu’il avait fallu quelque miracle pour sauver Henri III ! Ce miracle, c’est le chevalier de Pardaillan, qui se retrouve face à face avec Fausta. Vivant ! Bouleversée, Fausta fait alors à Jean de Pardaillan des propositions enflammées… qu’il repousse une fois de plus.
Jean aime toujours Loïse, morte il y a seize ans… et quelques vieilles dettes à liquider le réclament. Bien que folle de rage, Fausta murmure froidement : « Soit !… la lutte continue ! En fin de compte, la victoire doit me rester. Et, pour commencer… »
Avis :
Un second cycle absolument super !
J’ai adoré ce second cycle ! Avec de fort lien avec le premier cycle, même si près de vingt ans se sont écoulés, les deux tomes vont de rebondissements en rebondissements, avec des complots, des combats, des affaires amoureuses vachement bien.
Oui, oui, vous ne rêver pas. J’ai kiffé les histoires amoureuses dans ce diptyque, mais elles sont tellement too much ! Le jeune duc d’Angoulême est tellement amoureux transit, Violetta est si pure et innocente, c’est magique !
Encore une fois, les affaires, plus ou moins, personnelles de Pardaillan rencontrent la Grande Histoire (avec plus ou moins de fidélité dirons-nous), avec les Guise (bouhhhh) et Henri III qui ne s’en sort plus. Et c’est dans le troisième tome que l’on voit apparaitre le personnage fictif de la princesse Fausta. Mais mon dieu ! Ce personnage ! Franchement, à côté d’elle, Milady de Winter c’est tellement une petite joueuse ! Fausta c’est une ambitieuse de haute volée, à l’esprit retord et machiavélique à souhait ! Elle est extraordinaire ! Franchement, ces personnages comme ça, ca manque beaucoup aujourd’hui ! Et même quand des sentiments « doux » s’insinue en elle, la raison n’est jamais bien loin.
Par contre, pour Pardaillan, ne nous mentons pas, y a des baffes qui se perdent ! Le mec, il est toujours droits dans ses bottes, demeurant fidèle à ses idées. Mais parfois, j’avais envie de le secouer pour qu’elle arrête de déconner ! Bon, il faut dire que moi, l’Histoire, je la connais, donc je sais ce que ses actions vont entrainer !
Et ce qui est sûr, c’est que ce cycle ne déroge pas à la règle qui s’est dessiné sur l’ensemble des cycles des Pardaillan : ce sont des mecs qui courent après des meufs, mais ce n’est pas forcément ce que vous croyez ! Je je vous jure que ca résume très bien ces deux tomes !
Un cycle que je recommande chaudement après le premier !