« La Reynie, le policier de Louis XIV » est une biographie d’Eric Le Nabour.
Présentation :
La vie et la tâche immense de Nicolas de La Reynie qui, de 1667 à 1697, fut le premier titulaire de la lieutenance générale de la police, charge créée par Louis XIV et faisant, de la police de Paris, pour la première fois, un domaine autonome, indépendant de la justice. À lui la surveillance de la ville, l’arrestation des voleurs, le contrôle des garnis et des cabarets, la surveillance des étrangers, la police des mœurs, la gestion des hôpitaux, l’inspection des prisons, le contrôle de la librairie et de l’imprimerie, l’éclairage et le nettoyage de la ville, la surveillance des marchés. La Reynie portera seul ce fardeau pendant trente ans et devra en outre plonger dans la tombe de l’affaire des Poisons, ce qui lui vaudra la haine de certains Grands.
Avis :
Une bio sympa.
Je me suis intéressée au personnage dans le cadre de quelques recherches pour une nouvelle. Au passage, j’en profite pour remercier ma maman (je ne me fais jamais assez) pour m’avoir acheté ce livre.
Cette biographie est du type « romancé ». Il faut savoir que je considère qu’il y a deux types de biographies historiques : les « romancés » où la plume de l’auteur est plus proche de celle du roman, et les « historiques » où là on a quelque chose de plus massif. Et disons que j’aurai préféré plutôt cette seconde catégorie, car j’avoue que j’aurai voulu être un peu plus assommé de date et aussi de contexte. En effet l’auteur reste très centré sur le personnage et hormis l’affaire des poissons, l’ensemble des données reste très général.
Cependant, cette bio est écrite avec une très grande fluidité et la lecture passe une lettre à la poste. On découvre alors avec plaisir le parcours de ce personnage qui a changé le visage de Paris et qui a réformé la police.
Un moment de lecture sympathique qui permet de découvrir ce personnage.
Au passage, si vous avez d’autres références de biographie de La Reynie ou des essais sur la Police sous Louis Croix Baton V à me conseiller, je suis preneuse.