« Si Lascaux m’était conté… » est un roman de Nicolas Bouvier.
Synopsis :
Jérémy Pommier vient d’être recruté comme médiateur au Centre International de l’Art Pariétal (Lascaux 4). Son grand-père, Jean, ancien guide de Lascaux 2 désormais à la retraite, apprend qu’il est atteint d’une maladie qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. N’ayant jamais vu la grotte originale, il va demander son petit fils de lui faire visiter Lascaux 4, réplique complète et inédite qui retrace la découverte de la célèbre grotte. Suivons le guide dans son initiation, prétexte à nous faire vivre la grande aventure de Lascaux et des origines de l’art…
Avis :
Un petit livre sympa, mais sans plus.
Dans ce court roman à la limite de l’autofiction, l’auteur nous propose de découvrir le parcours d’un jeune homme qui va devenir l’un des premiers guides de Lascaux 4. Outre le plaisir de découvrir un univers qu’il ne connaissait pas du tout – le Préhistoire —, le personnage principal tient à devenir un bon guide pour faire honneur à son grand-père, ancien guide de Lascaux 2, atteint d’un cancer.
D’une plume assez simple, nous survolons la formation des guides de la grotte ainsi que quelques éléments en lien avant la réalisation de la réplique. La maladie du grand-père apporte un arc plus personnel au héros, mais manque un peu de profondeur (l’annonce de la maladie est super abrupte).
Si l’ensemble de l’ouvrage m’a touché – il me rappelait mon stage aux grottes de Saulges en Mayenne ainsi que la maladie de mon grand-père, parti il y a déjà 10 ans —, je me suis demandé ce qu’un lecteur lambda pourrait y trouver. Le récit ne s’attarde pas sur la formation des guides, ou bien les étapes de réalisation de la réplique ou même sur le visuel des salles et couloirs qui constituent la grotte.
Ce court livre reste sympa et j’ai passé un moment de lecture agréable. Mais j’ignore s’il pourra atteindre et satisfaire un public étranger à l’histoire de notre jeune guide.