« Capitaine Futur : L’empereur de l’espace » est un roman d’Edmond Hamilton.
Synopsis :
Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu’il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d’outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l’androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l’infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s’imaginer. Et enfin il y a celui qu’ils ont élevé, celui qu’ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d’un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système sous le nom de capitaine Futur.
Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l’emplacement secret.
Or un fléau court à travers le Système solaire, une épouvantable pandémie derrière laquelle semble se tapir un mystérieux criminel, l’empereur de l’Espace. Il n’est alors qu’un seul recours : celui du capitaine Futur ! Les tuyères du Comète, le formidable vaisseau des Futuristes, crachent déjà la puissance de l’atome : l’empereur de l’Espace n’a qu’à bien se tenir !
Avis :
Un roman bien sympa.
Capitaine Flam tu n’es pas, de notre galaxie, mais du fond de la nuit…
Je ne sais pas trop qui je ne dois pas remercier pour avoir sans arrêt cette chanson en tête. Et je ne vous raconte pas lors de ma lecture ! Argh ! Donc toi, je ne te remercie pas !
Heureusement, le roman est très plaisant à lire. C’est léger avec une aventure pleine de rebondissements. L’ensemble est quand même un peu kitch, mais pour un pulp et pour quelque chose d’aussi vite, c’est normal. Et c’est aussi ça qui fait le charme du récit.
Alors, ça irritera certains, mais moi j’ai trouvé ça fun : Capitaine Futur est quand même le parfait Garry Sue (vous savez, le contraire de la « Mary Sue »). Il est ultra intelligent, il est super fort et souple, il est super gentil, il est beau… Bref, il est TOUT. Sa seule limite : sa condition humaine… C’est le superhéros, sans vrai super-pouvoir, par excellence, intègre et qui lutte contre le Mal !
L’univers est aussi très agréable. Alors oui, les planètes du système solaire ne sont pas habitables, on le sait. Mais cela n’enlève rien au charme de l’ensemble. En fait, c’est même plus sympa d’imaginer des civilisations sur les diverses planètes, que se dire qu’il n’y a rien comme dans pas mal de livres plus contemporains… mais hélas, on sait maintenant.
Bon, on ne va pas se mentir. Le roman date des années 40. Niveau personnage féminin, c’est pas vraiment ça… La seule demoiselle du récit est un peu inutile, hormis pour être sauvé par le super Capitaine Futur… C’est l’époque… ça ne choque pas plus que ça, car on s’y attend. Ce n’est pas comme des récits plus actuels où les personnages féminins sont des cruches bonnes à sauver…
Une petite déception cependant.
En effet, dès le début du récit, nous découvrons les origines du Capitaine Futur. J’avoue que savoir son histoire m’a un peu chagriné, car on perd tout le mystère autour du personnage.
Bref, quoi qu’il en soit, j’ai passé un très bon moment de lecture, tranquille relaxe !
Je serais ravi de découvrir le second tome de cette série !