« Trahison en terres celtes » est le cinquième tome de la série Lasser, détective des Dieux, de Sylvie Miller et Philippe Ward.
Synopsis :
1938, Le Caire. Quand Gabian, le vieux loup de mer, propose à Lasser une enquête en Gaule dont il ne connaît ni la teneur ni le commanditaire, ce dernier se laisse convaincre malgré lui et décide de retourner dans le pays qui l’a vu naître… mais qu’il a fui quelques années plus tôt.Et s’il est devenu entre temps le Détective des dieux, ce retour aux sources n’en est pas moins compliqué pour Lasser : à peine a-t-il posé le pied dans le vieux port de Marselha qu’il se retrouve pris dans une fusillade. Très vite, il comprend qu’il va devoir replonger dans son passé, celui qui a vu la mort de ses parents, et affronter ses propres démons.Ce sera le début d’un périple qui va l’entraîner dans une course-poursuite échevelée à travers les terres celtes, sur fond de dérèglements climatiques. Aidé par le djinn Amr, il devra rattraper un fugitif particulièrement retors, se confronter aux divinités de multiples panthéons et sauver le monde. Rien que ça !
Avis :
C’est le dernier tome…
C’est de la merde !!!
Non, je déconne, restez !!!
Il est très bien ce dernier tome !
Mais c’est que c’est le dernier tome et que je suis malheureuse que cette série se termine.
Un dernier tome riche en galères et en rebondissements, où quand les Dieux sont plus que jamais dans le « caca » et que les histoires de famille, c’est jamais facile.
Là où Lasser passe… bien c’est le bordel (j’espère que vous ne vous attendiez pas à ce que je fasse une rime !).
Pourtant, tout commence comme toujours, au bar du Sheramon. Sauf que point de déesse pour donner une mission à notre détective, mais un vieux pote à lui. Direction la Gaule ! Malgré quelques réticences (c’est peu de le dire), voilà Lasser à Marselha aux prises avec la pègre locale (souvenez-vous du début du premier tome). Sauf que là n’est point sa mission. Heureusement, des amis lui viennent en aide et le voilà sorti d’affaire. Direction le centre de la Gaule pour retrouver… une partie de sa famille. Et les choses « sérieuses » commencent.
Bordel, c’est le dernier tome ! Pourquoi ? (pleure).
Bref. Comme toujours dans Lasser, on retrouve de l’humour, de l’action, des situations pas possibles… des vieux chiants qui parlent pas énigmes, des fées mal lunées et des druides pas trop sympa. Les toutes mâtinées d’affaire de famille peu sympathique, d’amis magiques et de révélations à faire trembler la terre.
Et puis c’est la fin.
Ce tome a une petite saveur particulière par rapport aux autres. Déjà, il se passe en Bretagne pour une grande partie avec des lieux que j’ai la chance de connaitre. Mais en plus, on y retrouve des gens peut-être un peu connu du monde de l’Imaginaire, voir tout simplement des gens proches des auteur·trices que j’ai la chance de connaitre. Du coup, leur présence rend l’ensemble très drôle ! Juste un peu déçu qu’on ne retrouve pas les pires blagues de certains !
Lasser, c’est bien… enfin, c’était bien parce que maintenant c’est fini. Je pense ne pas bien rendre hommage à ce dernier tome que j’ai dévoré en quelques jours bien assisse au fond de mon fauteuil, une tasse de thé à la main et la larme à l’œil à chaque page (la fin approchait). D’ailleurs, cette série mériterait d’être plus connue avec son superbe univers, ces personnages attachants (même les désintégrés) et ses enquêtes riches en gnons, en whisky et en dieux mal lunés.
Une série que je quitte avec regret (si jamais vous n’aviez pas compris), car elle apportait un peu de soleil dans mon existence. Drôle, léger, avec de l’aventure. Cela va me manquer.
J’espère vraiment que Lasser pourra revenir un jour… peut-être que si l’on enferme les deux auteur·trices dans une cave…