« Louis Pasteur contre les loups-garous » est un roman de Flore Vesco.
Synopsis :
Louis Pasteur, 19 ans, entre comme boursier à l’institution royale Saint-Louis, animé par un seul désir : assouvir sa curiosité pour les sciences. Il est loin d’imaginer que sa première année d’étude va être bouleversée par des meurtres aussi terribles que mystérieux, perpétrés dans l’enceinte même de l’école. Il va mener l’enquête avec la jeune Constance, une pensionnaire intrépide et courageuse. Entre loups-garous et complots, ils useront de vaccins autant que de coups d’épée pour sauver les élèves et même… le roi Louis-Philippe !
Avis :
J’ai adoré !
J’avais repéré ce roman il y a un moment grâce à son titre que j’avais trouvé très rigolo. Mettre en scène le découvreur du vaccin contre la rage en affrontement avec des loups-garous relève de l’idée de génie ! Et le récit tient ces promesses.
Nous découvrons donc notre jeune héros qui arrive dans son institution dans le but de parfaire son éducation de provincial. D’ailleurs, dans ce petit monde parisien, le petit (enfin grand, vu sa taille) génie du Jura va vite briller par ses recherches aussi farfelues – pour ses enseignants, mais aussi ses camarades. Mais voilà, le concierge est tué par une « bête ».
Dans son institution se trouve également un lycée pour jeune fille de bonne famille, où Constance officie comme préfète. Belle jeune femme rodée au rôle de potiche et à la bonne conversation, cette dernière se retrouve par une suite d’incident au milieu d’un cours d’escrime pour les garçons. Elle y brille. Et il se trouve que la « bête » du concierge refait des siennes et que ces nouvelles compétences lui sont bien utiles.
Les deux jeunes gens, que les normes sociales contraignent à ne pas communiquer, vont se réunir pour trouver une solution à leur problème de « bête ».
L’un des points de ce récit, ce sont vraiment les deux personnages principaux – sans oublier les secondaires qui sont aussi très bien ! D’autant plus que l’autrice joue avec le vocabulaire à merveille. Pasteur pense et parle toujours en scientifique et ses champs lexicaux sont ceux de la chimie. Constance ne jure que par les convenances et les bonnes manières, rendant toujours plus cocasse sa relation avec le jeune homme.
La narration rend vraiment plaisante cette lecture. L’autrice a bien travaillé son sujet et la chimie devient tout de suite plus sympa.
L’intrigue reste assez basique, mais convient très bien à son public type. Mais loin de moi l’idée d’en faire une remarque négative, car on passe un très bon moment. Le tout dans un récit bien rythmé.
J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce récit ! J’avoue que Flore Vesco est en train de devenir l’une de mes autrices préférées !
A découvrir ! Un coup de coeur !