Un mois bien pourri.
Histoire de moi :
Le mois d’avril commença fort avec son lot de mauvaises nouvelles, dont une concernant l’état de santé de ma grand-mère maternelle. Bref, elle est condamnée, mais le médecin ne peut pas donner de délais, quelques jours, quelques semaines, quelques mois…
Tous mes chats (Tarkin, Dona et Bombur) ont eu des soucis de santé ce mois-ci également.
Cela ne vous aura pas échappé, mais Notre-Dame a brulé. Un gros émoi pour moi qui travaille dans le patrimoine. D’ailleurs, on se rend vite compte que le patrimoine a bon dos dans ce pays quand on sait qu’on peut vendre en toute légalité un trésor gaulois pillé (en toute illégalité).
Moi aussi j’ai eu un petit de soucis de santé. Coucou genoux.
Ajoutez à cela tout un tas de petites mauvaises nouvelles (parfois concernant des ami·es), mon moral déjà pas bien costaud a été complètement ruiné. Et j’ignore si cela va changer.
C’était l’instant larmoyant.
Histoire de blog :
J’ai tenu le blog du mieux que j’ai pu entre la reprise du travail et les mauvaises nouvelles. Mais je ne pouvais pas vraiment dire que le cœur était là.
Histoire d’écriture :
Avec le lot de mauvaises nouvelles, j’avoue que j’ai laissé tomber l’écriture. Pourtant, j’ai essayé de faire abstraction…
(4gilq dixit Bombur)
… de mes émotions. Après tout, si je veux être professionnelle, je dois me comporter comme tel ! Hélas, je crois que je n’ai que la prétention à ce titre. La page blanche (ou presque) m’est devenue insupportable, au point de provoquer des crises de larmes. Loin des « syndromes » liés au manque d’inspiration (ce qui m’arrive peu). Là, j’ai vécu toute autre chose.
De plus, je ne peux que constater que ma manière d’écrire ne me plait pas. C’est vide, plat, insipide. Mes lectures de romans me rappellent sans cesse la nullité de mes écrits.
J’ai donc abandonné le camp Nano. Je n’y arrivais pas. Pas la force.
La correction de mon manuscrit Les Seigneurs des Montagnes a aussi pris du plomb dans l’aile. L’écriture, c’est dur ; les corrections c’est pire. D’autant plus que je n’ai aucune garantie que le travail apporté sur le manuscrit lui permet de trouver un éditeur. J’ai donc l’impression de passer du temps que quelque chose qui n’en vaut peut-être pas la peine. C’est une situation très douloureuse.
Bon, vous voulez des mouchoirs ? Et je vous promets que ce post n’est pas sponsorisé par Kleenex.
Malgré un moral dans les chaussettes, et des chaussettes qui se sont fait la malle, je vais tâcher de continuer d’avancer, pieds nus avec mes boulets.
Il y a un AT sur la fantasy arthurienne qui me tente bien. Avec un brainstorming avec ma sœur (merci à elle), j’ai quelques idées qui pourraient être sympa. Maintenant, il faut que j’arrive à écrire.
Sinon, le mois de mai, c’est aussi le mois des Imaginales !
Normalement, si tout va bien (kof kof kof), je serais au salon, comme touriste dès l’ouverture le 23 mai ! Comme toujours, j’arpenterai les allées avec mon indéfectible sac à dos vert. Donc si vous me voyez passer, n’hésitez pas à venir me dire un petit coucou !
J’espère que j’aurai des choses plus agréables et sympa à vous dire fin mai.
Prenez soin de vous.