« La jeune vampire, suivie de La jeune sorcière et Le jardin de Mary » sont des nouvelles de J.-H. Rosny aîné.
Synopsis :
Le cas d’Evelyn Grovedale défie la science : après avoir été morte, la jeune fille est revenue à la vie ; mais profondément changée. Autrefois enjouée et affectueuse, elle a fait place à une créature pâle et lointaine. Celles et ceux qui l’entourent, désormais, s’affaiblissent et s’étiolent à mesure qu’elle reprend force et vigueur ; et bientôt James, le jeune homme qu’elle a épousé, comprend l’horrible vérité : Evelyn est devenue un vampire !
Toute la science d’un célèbre neurologue ne suffit pas pour comprendre son cas ; Evelyn et son époux devront faire seuls un éprouvant voyage aux frontières de la réalité…
Avis :
Trois nouvelles agréables.
La jeune vampire traite du vampirisme… quel spoiler ! Alors, ce que j’ai aimé dans cette nouvelle fantastique, c’est le mélange très XIXe entre science et surnaturel. En effet, une jeune femme, Evelyn, meurt pour ressuscité. Sauf que sa famille se met à dépérir en sa présence. Malgré les circonstances, elle épouse un jeune homme vigoureux, James. Or, ce dernier se met aussi à voir sa santé se dégrader. Une nuit, il découvre que son épouse, d’un simple baiser sur le cou, lui retire du sang. Evelyn est une vampire ! Mais était-elle bien Evelyn ? Ce n’est pas tellement ce que semble dire cette dernière alors que son état se dégrade. Bien que le jeune homme fasse intervenir un brillant médecin, rien n’y fait. Pourtant, alors qu’elle semble morte de nouveau, elle revient une fois encore à la vie. Et là, Evelyn nie l’avoir épousé ! Puisqu’elle vient de passer des jours dans une sorte d’étrange néant horrible.
Le texte se lit très bien. Je ne pourrais pas dire qu’il soit très surprenant dans sa chute, mais il traite le sujet du vampirisme de manière originale (je ne crois pas avoir lu d’autre récit traitant le vampirisme ainsi).
La jeune sorcière est un très court texte où des camarades de beuveries se racontent des anecdotes, dont l’une concernant une femme trouvant refuge chez l’un d’eux alors que les villageois veulent la lyncher : c’est une sorcière.
Une nouvelle somme toute classique, mais très sympathique.
Le jardin de Mary est peut-être le texte qui m’a le moins touché. Il est certes très poétique, mais je ne lui trouve pas plus d’intérêt.
Quoi qu’il en soit, j’ai bien apprécié la lecture de ces trois nouvelles très agréables.