« Légende du roi d’Ys » est une nouvelle de Pierre Hellin.
Synopsis :
Le roi Gradlon est inconsolable depuis la disparition de son épouse, la reine Malgven. Triste et reclus en son palais de Quimper, seule la compagnie de sa fille Dahut, aussi belle que l’était sa mère, le console ; et il ne peut rien refuser à la princesse.
Hélas, Dahut n’a pas hérité de la sagesse de ses parents. Fière, capricieuse et indépendante, elle supporte bien mal la vie auprès de son père et surtout de son conseiller, l’évêque Corentin. Elle réclame au roi une ville pour elle seule ; et Gradlon, pour satisfaire au désir insensé de sa fille bien-aimée, fait bâtir la cité d’Ys au bord de la mer.
Ainsi, à l’abris des murs qui gardent la cité de la fureur des flots, Dahut peut laisser libre cours à sa soif de plaisir et de richesses, au mépris des avertissements de saint Guénolé, venu pourtant sauver la cité du couroux divin.
Car Dahut et ses habitants de la ville d’Ys l’apprendront bientôt, il n’est pas prudent d’encourir la vengeance divine…
Avis :
Un court récit plaisant à lire.
J’avoue que, comme un peu tout le monde, de la légende de la ville d’Ys, je ne connaissais que son engloutissement. Pour le pourquoi du comment, je savais qu’il était question de digue, de jeune fille et de drame.
L’ouvrage fut pour moi l’occasion de découvrir plus précisément cette histoire. Après, comme toutes légendes, il est possible qu’elle possède plusieurs versions. Et comme je n’en connais pas vraiment – outre ce que peut me dire Wikipédia —, je n’entrerais pas dans la comparaison avec d’autres textes.
La lecture a été agréable où l’on retrouve des éléments récurant de contes ou de récits plus mythologiques. Après, il serait difficile de parler d’originalité dans le récit. Cependant, on sent ici un texte christianisé où les saints s’opposent à des personnages féminins de caractères. Deux cultures ici se mènent un duel secret. Deux mondes qui ne vivent pas dans le même univers, mais où les représentants de l’un (les saints) cherchent par tous les moyens à faire chuter les autres. On se demanderait même si le « diable » ne serait pas envoyé par les saints pour faire tomber la cité et se mettre le roi dans la poche.
Un court fascicule plaisait à rien pour découvrir la légende !