« Sagas des Mers Grises, T.01 : Le sabot de Sleipnir » est un court roman de Pierre Efratas.
Synopsis :
Femmes et hommes libres, nobles jarls, bienvenue dans ma grand-salle, prenez vos aises ! Sur les flots dorés de l’amitié, par l’écume des mers grises, je vous ferai partager le destin aventureux d’un jeune Viking que tout destinait à la réussite et qui fut le jouet des Nornes, des dieux, des déesses et d’étranges créatures. Écoutez la saga d’Ingvarr le Réprouvé…
Avis :
Pour débuter, merci aux Éditions Noire d’Absinthe pour ce SP.
Un plaisir de retrouver Pierre Efratas et cette nouvelle saga scandinave.
Bon, je n’ai un secret pour personne : Pierre est un ami et j’aime beaucoup ses textes. Après la Saga des neuf mondes, nous revoilà donc dans une nouvelle épopée.
Mais là où la précédente mettait d’abord en scène les Dieux (Ases et Vanes) puis les Humains, ici c’est le contraire.
Dame Genovefa va nous narrer les (mes) aventures de glorieux héros, navigateurs hors pair, en quête de vengeance et de richesse. Et leurs recherches vont les mener dans les pas des Dieux. Or tout le monde sait qu’il est dangereux de se frotter aux habitants de Midgard, encore plus quand un certain Loki décide de se venger du Père de toutes choses.
Une chose est sûre, l’auteur sait de quoi il parle. Le vocabulaire est là. Il nous permet d’entrer de plain-pied dans cet univers scandinave où le merveilleux n’est jamais loin. De plus, les personnages sont bien campés, ce qui permet de très vite s’attacher à eux.
Ce que j’aime beaucoup dans ce premier opus, ce sont les narrations imbriquées. Un personnage raconte une histoire où un personnage narre un récit où son protagoniste rapporte son aventure. Surtout que l’on ne s’y perd jamais. On sait toujours qui parle. Ce jeu d’imbrication rend l’ensemble de l’histoire dynamique. D’autant plus que la première narratrice a un récit plus oral puisqu’elle s’adresse à ses invités ! On retrouvait la même idée dans la Saga des neuf mondes.
Un défaut : c’est bien trop court ! Je l’ai lu en epub et il représente à peine 100 pages ! Cent pages bien trop vite dévorées qui nous laissent sur notre faim ! Même les loups d’Odin ne subissent pas un tel châtiment ! Ouin, ouin, ouin !
Un autre regret, l’avoir eu en numérique !
J’avoue que j’aime les sagas scandinaves anciennes, mais j’apprécie aussi les modernes. L’auteur, avec sa plume souple et assurée, nous propose de découvrir une aventure très documentée avec des ambiances qui touchent dans le mille.
À découvrir !