« La source du bout du monde, T.01 » est un roman de William Morris.
Synopsis :
Rodolphe, le plus jeune fils du roi des Haults-Prés, s’enfuit de la maison paternelle pour partir en quête d’aventures et connaître la vie d’un chevalier errant. Chemin faisant, il apprend l’existence d’une source magique à l’eau miraculeuse et se met en devoir de la découvrir.
Son épopée le mènera par-delà les citadelles des hommes, les forêts enchantées et les landes arides. Le jeune aventurier y rencontrera un grand nombre de figures extravagantes qui bouleverseront sa vision du monde, du Bien et du Mal, et de lui-même : de fiers bergers-guerriers défiant l’ordre établi, des brigands justiciers plus joyeux que des ménestrels, un mystérieux Chevalier noir, un moine lubrique tout droit sorti des Contes de Canterbury, et une sorcière insoumise à la loi des hommes dont il tombera éperdument amoureux.
Avis :
Un livre pas particulièrement passionnant…
… Sans être mauvais pour autant.
La source du bout du monde (en deux tomes, ici seulement le premier) est l’un des premiers livres de fantasy. Il n’est donc pas facile d’en parler vu que beaucoup de choses semblent « déjà-vu » dans le récit.
La trame et le style sont très médiévaux. Du coup, il faut déjà apprécier cette manière d’écrire pour pleinement aimer ce livre. Perso, j’aime assez, mais j’avoue que ce n’est pas le type d’histoire la plus passionnante qui existe.
Là où la légende arthurienne a son charme, c’est dans son replacement géographique réel. Ici, comme nous sommes dans un monde complètement inconnu, le charme de « l’exotisme » ne marche pas vraiment. Je me suis vite retrouvé en dehors du récit, surtout que l’ensemble n’est pas très dynamique.
Les personnages ne sont pas tip top non plus, mais ils correspondent à des canons et critères d’une certaine époque, mais aussi du genre « médiéval » auquel ils se rattachent.
J’avoue que j’ai été contente de découvrir ce classique, mais on ne peut pas vraiment dire que j’ai été transporté.
À découvrir pour les amateurs du genre ou simplement pour un peu de culture G. Personnellement, j’aimerai quand même lire le tome 2.