« Le Tempestaire, T.02 : Les Flibustiers du vent » est un roman jeunesse de Johan Heliot.
Synopsis :
Après le massacre des Naufrageurs, Jed et ses compagnons ont dut fuir Rédemption pour échapper aux terribles Directeurs. Leur périple clandestin les conduira à bord d’un vaisseau corsaire. Mais Morrow, ennemi intime de Jed, s’est lancé à leurs trousses. Pour lui échapper, le jeune tempestaire sera obligé d’user de son incroyable talent et de réveiller malgré lui l’une des plus vieilles puissances de l’univers, l’Aergys, ouvrant une brèche dans l’espace à destination de l’Archipel. Flibustiers, esprits et morts vivants s’affrontent dans ce dédale d’îles et d’îlots où règne encore l’ancienne magie. C’est également là que se trouve la clé du mystère des origines du tempestaire…
Courses-poursuites, batailles navales, coups d’éclat et trahisons rythment ce récit où les éléments menacent à tout moment de prendre le dessus.
Avis :
Ravie de retrouver cette série.
J’ai lu le premier tome il y a fort longtemps. Je regrette de ne pas avoir continué ma lecture plus tôt. En effet, j’ai parfois eu du mal à me souvenir des personnages et des intrigues du premier livre. Du coup, j’ai parfois un peu peiné pour rentrer dans ce nouveau tome. Mais après quelques efforts, je repris le cours de l’histoire.
Pour un livre jeunesse, j’avoue que j’ai apprécié que tous ne soient pas tendres. En effet, parfois, je me dis que c’est très sombre (voir violent) pour un public de jeunes ados (y a des gens qui meurent de manière violente et sanglante). Mais personnellement, je trouve aussi très bien que le récit ne soit pas tendre. Après tous, la vie n’est pas un monde de bisounours, même dans la réalité.
Je crois que ce que j’ai le plus aimé, c’est le développement de l’univers. Avec l’arrivée dans les îles, on découvre un monde proche, à la fois des Antilles (les îles, l’esclavage, les pirates) et de l’Amérique du Sud (on ne pourrait que faire un lien entre Panamaribo au Suriname et Taamaribo), avec une pointe de Madagascar (Libertalia).
J’aime cet univers de navires et de piratages. De plus, l’auteur maitrise le vocabulaire maritime, ce qui permet une meilleure immersion.
Certains personnages sont très attachants (ou détestables), mais que je trouve bien construit. Ils se posent des questions et tâchent de s’adapter aux situations, même si parfois les plans ratent.
Par contre, je trouve que Jed est le point faible de l’ensemble. En effet, je trouve qu’il est le moins intéressant des « enfants ». Je pense que sa position de « héros » central le rend u peu trop caricatural. Il manque de profondeur, car trop de choses tournent autour de lui (aussi bien les filles avec des scènes pitoyables, même pour des ados, que les événements).
Le livre reste un roman jeunesse et malgré son aspect sombre, on sent parfois que l’auteur n’a pas pu aller plus loin ; ne s’attarde pas assez sur certaines choses.
Quoi qu’il en soit, j’avoue que je suis curieuse de découvrir le troisième tome. Et cette fois, je n’espacerais pas trop les deux lectures.
En tout cas, je trouve que c’est une série à découvrir ou redécouvrir.
(1/6)