« Tarass Boulba » est un roman de Nicolas Gogol.
Synopsis :
Un épisode imaginaire de la lutte des cosaques contre les Polonais dans l’Ukraine du XVIIe siècle. Le vieux Taras Boulba, cosaque des temps héroïques, après avoir initié à la guerre ses deux fils, perd l’aîné sous les coups de l’ennemi et tue de ses propres mains le cadet qui, amoureux d’une Polonaise catholique, a trahi sa famille et la foi orthodoxe. A la suite de deux grandes batailles, Taras Boulba est fait prisonnier et meurt brûlé vif sur le bûcher La réussite du récit, écrit par Gogol quand il a à peine vingt-six ans, tient à ce que le souffle épique y côtoie sans cesse la truculence quasi rabelaisienne de la fête, des beuveries cosaques, mais aussi l’évocation poétique d’une Ukraine primitive.
Avis :
Un livre sympa mais sans plus.
Tarass Boulba. Toute une histoire… de famille c’est le cas de le dire. Depuis mon enfance, mon père en parle, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs ; traitant les gens de Tarass Boulba à tout va. Le connaissant, une raillerie de pas étage. Bon, comme un jour je tombe sur le livre à la bouquinerie, je me dis qu’il serait bien de savoir de quoi il retourne.
Qu’en dire après lecture ?
Déjà, que ça se lit tout seul. De plus, l’ouvrage n’est pas long. J’ai apprécié cette écriture directe, mais très précise à la fois. Cela donne une certaine poigne au récit. Cependant, on sent que la manière d’écrire a quelque chose de désuet, ce qui ne fait que renforcer le charme de l’ensemble.
J’ai aimé le côté historique du récit.
Après, je dois bien avouer que j’ai lu plus épique. C’est surtout la plume, plus que le récit en lui-même qui donne son aspect épopée.
L’ensemble est très « viriliste », c’est époque (du récit et de l’auteur). Les gens sont grands, forts, sont combatifs, boivent, sont honnêtes. C’est vrai que je me serais bien passé de toutes les remarques désobligeantes sur les femmes (pleureuses, faibles…). J’ai aussi eu beaucoup de mal avec les remarques sur les personnages Juifs (tous riches, tous avares…). Ça fait vraiment saigner les yeux, pour ne pas dire que c’est antisémite. Bref !
C’est probablement lié au stylé et à l’époque, mais les personnages sont tous un peu dans l’excès.
En conclusion, je dirais que j’ai passé un moment sympathique, mais sans grand plus.