« Le Paris des Merveilles, T.02 : L’elixir d’oubli » est un roman de Pierre Pevel.
Synopsis :
En 1909, enquêtant sur le meurtre d’un antiquaire apparemment sans histoire, le mage Louis Denizart Hippolyte Griffont découvre que ce dernier pourrait bien avoir été la victime d’un ambitieux sorcier, Giacomo Nero. Ses investigations le ramènent à l’époque de la Régence jeune mage et gentilhomme libertin, il s’apprêtait alors à combattre une puissante société secrète, l’Éridan, en compagnie d’une nouvelle venue appelée à devenir son amie de cœur et complice, la déjà très mystérieuse et fantasque baronne Isabel de Saint-Gil. Les intrigues de l’Éridan et les menées de Nero seraient-elles liées, malgré le temps passé ? Griffont et Isabel, en s’opposant aux plans du sorcier en 1909, parachèveront une affaire qu’ils croyaient résolue depuis un siècle. Mais ce faisant, ils pourraient bien lever le voile sur un secret d’État susceptible de déclencher une nouvelle guerre, sur Terre comme dans l’Outre-Monde…
Avis :
C’est avec plaisir que j’ai continué de me plonger dans le Paris des Merveilles.
J’ai beaucoup plus aimé ce second tome. Le premier avait été bien, mais j’y avais décelé des facilités dans l’histoire. J’avais donc découvert certains éléments d’intrigue, gâchant ainsi ma lecture.
Ici, je n’ai pas retrouvé ce défaut malgré quelques longueurs dans le dernier quart. J’avoue que j’ai eu même très peur pendant un moment que la fin de cette histoire ne se termine de manière trop simple et trop banale. Mais au final, ce second tome s’en sort plutôt bien.
L’intrigue de ce livre se joue sur deux époques. La première, dans le Paris de la Belle Epoque, nous invite à suivre une enquête policière bien construite et avec assez de complexité pour ne pas la lâcher. La seconde nous emmène en 1720 quand les deux protagonistes, Griffont et Saint-Gil se rencontrent et font équipe pour la première fois. J’avoue que j’ai beaucoup apprécié ces parties de flash-back qui donne une petite saveur de cape et d’épée à l’ensemble.
Un des éléments que j’aime beaucoup dans ce livre, c’est la manière de narrer, plus proche du conte – avec intervention du narrateur – que du récit de fantasy ou fantastique classique. Je trouve que cela donne une pointe d’originalité.
Au final, je ne dis pas grand-chose sur ce second tome que j’ai trouvé très agréable et qui m’a fait passer un bon moment de lecture.
Et on dira un mot sur la superbe couverture, mais qui aurait plus le défaut d’être une illustration du style Belle Époque plus qu’une illustration de l’intrigue de l’intrigue.
Je remercie mon camarade Arnaud qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire.