« Comment écrire des histoires – Guide de l’explorateur » est un manuel d’Elisabeth Vonarburg.
Présentation :
Élisabeth Vonarburg livre dans Comment écrire des histoires le fruit de près d’un demi-siècle d’expérience d’écriture. Refusant toute vérité théorique absolue, toute recette magique efficace, celle qui, depuis les années 1980, a reçu des dizaines de prix pour la qualité supérieure de son écriture, vous offre, à travers les pages de ce guide didactique, de devenir votre compagne en écriture. Grâce à Comment écrire des histoires, l’écriture narrative ne sera plus un art réservé aux initiés. De fait, l’agréable et très ludique parcours de ses pages permet de délier les imaginations endormies et de lutter contre l’angoisse de la page blanche. De plus, il montre comment donner du souffle à un récit qui n’en a pas et comment déjouer les innombrables pièges que sont les banalités, les clichés, les poncifs, les stéréotypes et autres lieux communs. Enfin, et ce n’est pas la moindre de ses qualités, Comment écrire des histoires vous donnera – ou vous permettra de conserver – le goût et le plaisir d’écrire des histoires.
Avis :
Un livre que j’ai beaucoup aimé, mais dont il n’est pas facile de parler.
Ce « guide » est à l’usage de tous les écrivains en herbe et m’a été plusieurs fois recommandé par des auteurs que j’apprécie.
La première chose que je peux dire, c’est que sa lecture est très agréable. L’autrice a beaucoup d’humour et parle avec « simplicité » de chose complexe. J’avais déjà abordé certains sujets traités dans d’autres livres, mais ils n’étaient pas aussi bien « expliqués » : je pense que les livres de littératures s’adressent à un public de littéraire et donc n’est pas facilement abordables pour quelqu’un comme moi ; ici, l’autrice sait qu’elle s’adresse à un public plutôt novice.
Les exemples sont clairs et ont tous une certaine cohérence : cela permet de sentir des subtilités parfois obscures. Parce que perso, quand on me compare une phrase de Hugo et de Zola pour montrer la différence entre un sujet très pointu, je suis déjà perdue d’avance, car les deux hommes sont très différents, les phrases viennent de contextes différents avec des personnages différents. Là, nous n’avons pas ces soucis : c’est la même autrice, avec les mêmes personnages et les mêmes faits.
Ce que j’apprécie aussi, c’est l’insistance de l’autrice sur le fait que son « guide » n’est qu’un guide et qu’il n’a rien de la Vérité absolue qui pourrait permettre à un/e jeune auteur/trice de faire un best-seller. Et je trouve cela très appréciable.
Et il ne faut pas oublier de dire que l’ouvrage est truffé d’humour. Cela rend la lecture dynamique et plaisante.
Pour le contenu, je ne pourrais pas en dire grand-chose, car je n’ai pas les compétences pour un tel travail. Ceci dit, je pense qu’on y retrouve tous les éléments de base pour la construction d’un récit. De plus, les parties, chapitres, sous-partis, peuvent se lire individuellement : on peut dire se pencher uniquement sur les points que l’on souhaite développer ou sur lesquels on veut s’informer.
Pour le reste, il n’est pas facile pour moi d’en parler. L’ouvrage s’adresse aux individus, mais aussi au groupe dans le cadre d’atelier d’écriture. Certains passages sont donc parfois… je ne vais pas dire inintéressants parce que ce n’est pas vrai, mais peut-être un peu éloigné de ce que je recherche… Ceci dit, j’aimerai bien trouver un moyen de réaliser les exercices de groupes.
Je pense que « lire » cet ouvrage n’est pas une finalité en soi. Il faut le lire une première fois pour découvrir son contenu, puis y revenir, régulièrement, pour approfondir un point, revenir sur un détail… Bref, c’est un « guide » dans lequel on circule à loisir selon nos besoins, le guide du routard écrivain en somme.
Le livre m’a beaucoup plus. C’est un « essai » drôle et sérieux qui permet une ouverture d’esprit sur l’écriture. Son organisation le transforme en outil presque essentiel pour apprendre ou progresser dans l’art d’écrire.
Je ne peux que le recommander.