« Djamilia » est un court roman de Tchinghiz Aïtmatov.
Synopsis :
Djaimilia était vraiment très belle. Élancée, bien faite avec des cheveux raides tombant droit, de lourdes nattes drues, elle tortillait habilement son foulard blanc, le faisant descendre sur le front un rien de biais, et cela lui allait fort bien et mettait joliment en valeur la peau bronzée de sort visage lisse. Quand Djamilia riait, ses yeux d’un noir tirant sur le bleu, en forme d’amande, s’allumaient… Et j’étais jaloux d’elle, comme les jeunes frères sont jaloux de leurs sœurs…
Avis :
Je vais résumer par « pas mon truc ».
Quand j’ai découvert ce petit livre lors du salon de la littérature russe. L’auteur était kirghiz et comme j’aime quand même bien découverts des auteurs de pays différents (surtout dans ces parties du monde entre Russie, Asie et Orient) je me suis laissée tenter. Mais je savais par avance que la lecture comportait des risques : Aragon l’a traduite et la décrit comme la plus belle histoire d’amour du monde. Autant dire que je ne suis pas spécialement le public type ou du moins sensible à ce genre de chose.
Du coup, je ne sais pas trop quoi penser de la lecture. J’ai aimé parce que l’on se retrouve vraiment dans un autre monde, dans un autre temps (pourtant pas si lointain), avec forcément une vision du monde et une culture très différente de la nôtre. De plus, comme la narration passe par le regard d’un enfant, le récit dégage une certaine tendresse.
On découvre des personnages forts – aussi bien féminin que masculin —, avec du tempérament et avec une assurance déconcertante malgré les faiblesses dont ils font parfois preuve.
Ensuite… ben, c’est une histoire d’amour qui n’a rien de simple évidemment. Mais sans tomber dans un pathos à la mords-moi-le-nœud (nous sommes dans une autre culture).
Mais la lecture fut plaisante malgré tout, car l’histoire est bien construite (comme c’est un texte court, ça va plutôt à l’essentiel) et il y a l’aspect découverte qui m’a bien pris.
Je ne peux pas dire grand-chose de plus sur ce livre qui ne m’a pas particulièrement plus, mais qui ne m’a pas déplu. Je ne suis pas le public cible, car je suis très hermétique aux histoires d’amour.
À vous de vous faire votre avis.