« Lasser dans les arènes du temps » est le quatrième tome de la série Lasser Détective des Dieux de Sylvie Miller et Philippe Ward.
Synopsis :
1937, Le Caire. Ils sont fous, ces Romains ! Quand la déesse Isis lui ordonne de partir à Pompéi récupérer une statue volée, Lasser se demande dans quel pétrin il va bien pouvoir se fourrer. Son instinct ne le trompe pas : là-bas, il doit tour à tour frayer avec la Mafia, travailler pour Jupiter, affronter la colère d’un volcan et… devenir l’assistant de Fazimel.
L’affaire se complique encore lorsque, par accident, Lasser est propulsé dans les arènes du temps, là où les dieux eux-mêmes n’osent pas mettre les pieds.
Tentatives de meurtre, complots en tous genres, poursuites échevelées, ces aventures vont faire émerger de nouvelles facettes des deux détectives.
Avis :
Enfin, mon Lasser 4 ! Et comme toujours, je n’ai pas été déçu. Bien au contraire.
Pourtant, je me suis sentie au désespoir quand lors de la scène d’ouverture rituelle ne se déroule pas comme prévu. Mon petit cœur a fait plouf…
Mais assez de sentimentalisme.
Dans cette nouvelle aventure, le récit de découpe en deux parties.
La première se passe à Pompéi où Lasser est mandaté par Isis de retrouver sa statue en or, car la déesse vient tout juste d’installer un de ces temples sur le territoire romain. Ce qui ne plait pas tellement à ses homologues locaux, bien que Jupiter soit favorable à un tel rapprochement.
Une enquête que je qualifierais de classique dans un sens, mais qui est tout de même très plaisante, surtout que Fazimel nous fait découvrir de belle facette de sa personnalité… dont de se mettre dans des situations délicates, comme Lasser.
Humour, belles voitures, Mafioso aux doigts boudinés et dieux romains kof kof pour diverses raisons, une histoire qui détend bien comme il faut.
Dans la seconde histoire, c’est Zeus qui vient embaucher… Fazimel ! Eh oui, notre petite réceptionniste a fait si bon effet à Pompéi que le père des dieux romains s’adjoint ses services pour retrouver un objet volé (décidément, on vole les dieux dans leur temple comme du blé dans un moulin) qui pourrait bien mettre en danger l’Empire Romain et l’ensemble des dieux du monde !
Lasser se retrouve donc à jouer les gardes du corps sur ordre d’Isis qui ne veut pas qu’il arrive du mal à se petite protégée Fazimel. Et on la comprend la déesse, hein ? Si nous, pauvre lecteur, nous pouvions taper Lasser s’il lui arrivait du mal à notre Fazimel, nous le taperions à défaut de savoir désintégrer les gens.
S’il y a une chose que l’on conclue à la fin de cette enquête menée tambour battant, c’est que Lasser et Fazimel ont vraiment un don pour se coller dans des situations pas possibles. Mais surtout, c’est qu’il ne faut jamais laisser Lasser sans surveillance ! Il fait encore plus de bêtises !
Mais dans cette deuxième enquête, le tip du top, ce sont tout ce qu’on apprend sur Fazimel. Je n’irais pas dire que je l’avais senti venir – ce serait mentir —, mais dès les premières révélations j’ai tout de suite vu où cela allait venir ! C’était fun ! Non, Fazimel n’est pas un jedi et c’est bien dommage (le fait que le prochain SW sorte bientôt n’a rien à voir avec cette comparaison).
Ce que j’aime dans cette série, c’est le travail de recherche que les auteur.e.s effectuent pour développer leur univers. Même si parfois les descriptions sont un peu longues (pour moi qui connais un peu les choses), on arrive parfaitement à se voir dans les décors qu’ils nous dépeignent.
Que dire de plus. La lecture est toujours aussi poilante avec ses remarques bien senties, ses aventures rocambolesques, ses personnages sympathiques…
Comme toujours, ce Lasser a été un vrai plaisir à la lecture. Même si j’avoue que je suis un peu désespérée : il faut attendre le tome 5 maintenant !!!!! Ouinnnnnnn !!!!