Je ne vais pas faire un compte-rendu habituel sur ce salon qui s’est tenu les 31 octobre, 1er et 2 novembre. En effet, j’ai été invité par mon éditeur, Flammèche Éditions, à ce salon comme auteure.
Mes amis du site culturel Les Mandragore m’ayant demandé un compte-rendu de cet événement, c’est chez eux que vous pourrez le découvrir.
Ici, je vais m’atteler à une autre tâche, qui je le conçois vous plaira peut-être moins : mon ressenti pour ma première expérience de dédicace.
J’avoue que ce ne fut pas sans angoisse que je me rendis à ce salon. Après tout, je ne suis pas connue (où du moins, la mininotoriété que je peux avoir ne vient pas particulièrement de mes écrits), je n’ai que 2 nouvelles (pour le moment) publiées et c’est une nouvelle en format numérique que je proposais aux visiteurs.
Comment allaient se dérouler ces trois jours (ses quelques heures) passés derrière le stand ? Allais-je passer mon temps à voir les gens passer ? À les voir se décomposer en leur apprenant que mon texte était une nouvelle à télécharger ?
La première bonne chose fut de rencontrer, en chair et en os, mon éditrice et son compagnon. Ce fut une belle rencontre. Il en fut de même avec les camarades auteur.e.s Angélique, Rebecca et Pierre.
C’est donc un peu inquiète, ne sachant pas trop à quoi m’attendre, que je m’installais derrière le stand, avec mon petit flyer.
Car oui, j’avais bel et bien quelque chose à signer. Mon éditrice avait prévu à cette occasion la brochure que voici. Une petite déception. Cette brochure aurait dû contenir un extrait (celui disponible sur calaméo). Hélas, l’imprimeur fit faux bond et mon éditrice fit imprimer ces derniers en urgence. Pour ma première expérience, j’ai frôlé le drame.
J’avais donc une petite (grande) case pour mettre un petit mot aux éventuels acheteurs.
J’avoue que ce fut très bizarre pour moi d’être à cette place. J’ai plus l’habitude d’être la lectrice qui vient découvrir les livres et discuter avec leurs auteurs. Inversement des rôles, impression étrange garantie.
Ne restait plus qu’à attendre, le crayon à la main, à réfléchir à ce que je pourrais bien écrire comme dédicace et surtout, à bien visualisé le texte pour ne pas faire de fautes !
Ah ma grande surprise, je signais ma première brochure dès le vendredi ! Le salon me surprit à ce niveau-là, la « bonne » fréquentation du vendredi.
Ce fut donc un jeune homme, J., qui eut le droit à la première dédicace de tout les temps ! J., si tu vois ce message, conserve bien ta brochure ! Dans 50 ans, elle vaudra de l’or ! Mais pas demain, y a piscine !
Je crois que j’en signais une ou deux autres ce jour-là.
J’avoue que cette première dédicace fut un soulagement. J’en avais au moins signé une ! Mon honneur était sauf ! J’aurais été malheureuse si je n’avais rien dédicacé durant le festival, mais j’avais anticipé cette éventualité. Les nouvelles numériques ne sont pas forcément ce qui se vend le plus, surtout que le salon regorgeait de belles choses à acquérir (genre ce magnifique costume que j’aurai bien voulu faucher > site de la créatrice).
Au final, c’est une quinzaine de nouvelles qui ont dû partir. Plutôt pas mal pour une nouvelle numérique. Quand pensez-vous ?
(Photo C. Ruzé)
Cette expérience a donné aussi lieu à tout un tas de questionnements : comment aborder les gens qui passent près du stand ? (faut-il les aborder d’ailleurs ?) Que dire ou ne pas dire sur son texte pour qu’il soit attractif ?
Des questions pas si simples que cela en réalité.
De mes échanges avec les futurs lecteurs, une remarque m’a mouché : comment vous définissez l’historico-fantastique ? Là, je me suis sentie très con car je n’ai pas vraiment su dire. Je crois que j’ai dû répondre un truc du genre : c’est quand des éléments fantastiques influent sur l’Histoire. Mais après quelques jours de réflexion, je me demande si cette définition est bien appropriée. Si vous avez une idée, n’hésitez pas à me la communiquer dans les commentaires.
En tout cas, voilà quelque chose sur laquelle je vais méditer un peu.
Que dire cette expérience en guise de conclusion ?
Qu’au final, passer de l’autre côté n’est pas si dur que cela. Après, je ne peux pas dire si toutes les premières expériences de ce type se passent aussi bien, mais ce fut mon cas. Peut-être que le ressenti que l’on peut en avoir dépend aussi de ce que l’on attend. Perso, j’espérais bien signer quelques nouvelles, 5 ou 6 tout au plus.
Cela pousse à réfléchir à sa communication avec les autres, que soit les auteur.e.s qui partagent le stand, que les lecteurs.
Outre cela, le salon fantastique fut aussi l’occasion de voir ou revoir des personnes que j’avais pu rencontrer dans d’autres salons, de rencontrer de nouvelles personnes. Je ne me risquerais pas à tous les citer, de peur de me faire lyncher si j’en oubliais certains.
J’avoue m’être aussi bien amusé quand les gens faisaient des remarques sur le Moriarty de mon nom. C’est bien sympa et ça met une bonne ambiance. Et pour moi, le plus grand Moriarty de tous les temps, c’est lui !
En somme, une chouette aventure !